Les travaux du mois de mai
Voilà, un mois propice à l’élevage et qui nous permet déjà de nous projeter, au cœur de la prochaine année apicole, l’année ayant pourtant à peine démarrée.
Des colonies équilibrées :
De toute évidence, il faudra veiller constamment à avoir des colonies équilibrées, ce qui signifie :
Détenir des colonies équilibrées, n’est pas chose facile et c’est là tout « l’art » de l’apiculteur, de manier avec discernement les différentes techniques de tenue de son cheptel. Le déséquilibre observé sur une colonie, peut néanmoins être l’occasion de renforcer votre cheptel, de l’augmenter, ou tout simplement de remplacer une reine qui a atteint la limite d’âge.
Récupérez les essaims :
En général, le mois de juin est moins propice à l’essaimage, mais peut se révéler tout aussi difficile à conduire en la matière.
Deux types d’essaims se distinguent :
Un apiculteur averti aura posé dans l’environnement immédiat des pièges à essaims, simplement constitués de ruches ou de ruchettes garnies de cadres construits avec une cire ancienne.
L’essaim primaire, avec un peu de chance, y trouvera refuge. Il vous suffira alors, le soir venu, de le mettre pendant deux jours dans un endroit frais et aéré pour qu’il perde son sens d’orientation.
Important : vous avez une nouvelle ruche qui va se développer, mais dont la reine a probablement un certain âge. Il faudra donc, à terme, penser à la changer.
Dès la première sortie de cette nouvelle ruche, donnez immédiatement des cadres avec de la cire gaufrée (un essaim a toujours une envie folle de construire). En deux ou trois jours, il vous aura garni deux à trois cadres et un peu de sirop, permettra alors de booster la nouvelle colonie.
L’essaim est au départ dépourvu de couvain et c’est alors également le moment idéal, pour traiter la colonie avec un anti varroa.
Une fois l’essaim récupéré, il est souhaitable de contrôler son cheptel pour voir de quelle ruche est sorti cet essaim.
Le varroa est un parasite qui perturbe la vie des abeilles
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