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Mois de janvier 2018 - page 2 (trav)

   
La formation de la grappe se fait par étapes :
                               
Températures supérieures à 20°:
Voir comportement de l’abeille seul, décrit ci-dessus.

Températures de 19° à 14°:
Les abeilles forment de petits groupes de 10 à 20 abeilles.
Températures de 14° à 10°:

Les petits groupes se réunissent autour de la reine pour former la grappe. Lorsque la grappe est formée, il s’établit des isothermes (lignes de même  température). Les abeilles en périphérie sont complètement immobiles et leur abdomen est tourné vers l’extérieur de façon à maintenir la tempétemperature grappe.jpgrature du thorax plus élevée. La température en périphérie est maintenue constante à > 8°, indépendamment de celle autour de la grappe  (sauf si la température excède 8°).
    
La déperdition de chaleur ne se fait que par conduction et les abeilles, sur le pourtour, forment une couche très dense et isolante évitant ainsi des mouvements d’air refroidis. Ainsi la concentration la plus dense d’abeilles se retrouve à l’isotherme de 13°, et à l’intérieur, à l’isotherme de 24° ; il y a suffisamment d’espace pour ventiler et permettre aux muscles des abeilles de métaboliser le sucre afin de produire de la chaleur. La production de la chaleur se fait au centre de la grappe ; elle est ajustée en permanence de façon à toujours maintenir 8° à la limite extérieure. 
                                                                              
La capacité des abeilles à se réchauffer mutuellement et à protéger la reine est exemplaire. Pour cela elles se regroupent, se serrent les unes contre les autres jusqu’à former une sorte de boule que l’on nomme la « grappe » qui évolue en volume en fonction des températures extérieures. En même temps, elles consomment du miel et font vibrer leurs muscles à la manière d’un frisson prolongé. Cela produit de la chaleur qui maintient le centre de la grappe à une température avoisinant les 30° C.
           
Et par un mouvement de rotation similaire à celui des manchots empereurs formant la « tortue » sur la banquise pour se défendre du blizzard, les abeilles se trouvent tour à tour à l’intérieur puis à l’extérieur de la grappe ayant ainsi la possibilité de se réchauffer et de protéger les autres membres de la colonie.
                
L’abeille adapte son comportement en fonction des températures extérieures : plus les températures baissent, plus la grappe se resserre ; inversement, quand les températures extérieures remontent, la grappe augmente de volume.
Pour ce qui est de la consommation, elle demeure correcte avec 1,7 kg en novembre et 0,8 Kg en décembre. Là encore, nos hivers se suivent mais ne ressemblent pas.
voeux.jpg
                 
L’analyse journalière des langes, fin novembre, a permis de définir s’il fallait faire des traitements complémentaires.
Pour ma part, les lanières Apivar ont eut une bonne efficacité, ce qui m’exonère de pratiquer un traitement complémentaire. En effet, très peu de varroas résiduels sont tombés  journalièrement sur les langes : moins de deux par semaine.
                                 
Bon hivernage
              

Jean-Pierre Heller


Date de création : 04/01/2018 10:21
Dernière modification : 04/01/2018 10:23
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