En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. Mentions légales.
 
 
 
Vous êtes ici :   Accueil » Mois de janvier 2018 (trav)
 
    Imprimer la page...
    Imprimer la section...
 

Mois de janvier 2018 (trav)

                 
Le comportement des abeilles en période d’hivernage

L’abeille adapte et modifie son comportement en fonction des températures extérieures pour assurer sa survie. La formation de la grappe permet  à la colonie de résister aux hivers rigoureux, sans encombre majeur, à condition qu’elles aient à leur disposition de quoi se nourrir et qu’elles soient à l’abri de l’humidité. Pour mieux comprendre les besoins de l’abeille en hiver, il est important de connaitre son comportement, tant individuel qu’en grappe.

Abeille seule :

Du point de vue de son métabolisme, l’abeille est un insecte à sang froid (poïkilotherme). Sa température est variable en fonction du milieu et elle ajuste toujours la température de son thorax à 20°, tandis que les animaux à sang chaud (homéothermes) maintiennent la température de leur corps constante, comme l’homme qui abeille.jpgen toutes circonstances conserve la sienne à 37°.
Si la température ambiante s’élève, celle du corps de l’abeille augmente dans la même proportion jusqu’à une certaine limite. En effet, si cette dernière dépasse 40°, celle de son corps restera en-dessous de façon à vaincre cet excès de chaleur. La température de son corps n’excède que rarement les 38° et une mort très rapide survient si celle du milieu atteint les 50°.

Quand la température ambiante s’abaisse au-dessous de 10°, celle du thorax restera alors beaucoup plus élevée de façon à survivre à cette variation. A 8° l’abeille tombe dans le coma et à 6° elle ne peut survivre plus d’une demi-heure.  
grappe.jpg
     
Abeille en grappe :

L’abeille isolée a peu  de chances de survie face à nos hivers de l’est de la France. La formation de la grappe est le seul moyen de défense d’une colonie grâce à un microclimat intérieur adéquat.
Certains insectes hibernent (métabolisme nul) ; c’est le cas pour les guêpes, les frelons… Ils ne reprennent leur activité qu’au printemps.
L’abeille en colonie, au contraire, réduit son métabolisme au minimum mais elle demeure suffisamment active pour produire la chaleur nécessaire à sa survie.
  


Date de création : 04/01/2018 10:09
Dernière modification : 05/01/2018 09:29
Catégorie : - Les travaux du mois
Page lue 41940 fois