Mois de juin 2017
JUIN une activité intense
Le temps d’ensoleillement a retrouvé sa plénitude et conjointement la durée de sortie de nos abeilles a considérablement augmentée. Les ruches sont à l’apogée de leur développement et bien que la miellée d’acacia s’achève dans un contexte morose, celles du tilleul et du châtaignier laissent présager de belles perspectives (si les conditions météo sont favorables).
Le temps d’ensoleillement a retrouvé sa plénitude et conjointement la durée de sortie de nos abeilles a considérablement augmentée. Les ruches sont à l’apogée de leur développement et bien que la miellée d’acacia s’achève dans un contexte morose, celles du tilleul et du châtaignier laissent présager de belles perspectives (si les conditions météo sont favorables).
Ces miellées bien qu’au même moment se développent sur un secteur géographique différent. Le Tilleul se développe en plaine, essentiellement dans le massif forestier de la Harth (pour le Haut-Rhin) et le massif de Haguenau (pour le Bas-Rhin). C’est le tilleul à « petite feuille » qui nous apporte un nectar et un miellat très parfumé et tout à fait particulier (si le climat est propice bien sûr). Il vous faudra évidemment, pour accéder à une zone de récolte, solliciter une autorisation d’installation de vos ruches, auprès des gardes forestiers de secteur, lesquels vous indiqueront les espaces de transhumance.
Les collines sous-vosgiennes, quant à elles, sont propices au développement des châtaigniers, qui permettent de récolter, si les conditions sont là encore favorables, un miel généreux, légèrement ambré, qui précède et même souvent coïncide avec la miellée de sapin.
Ce miellat de sapin est lui-même, outre les conditions climatiques, tributaire d’un autre insecte : le puceron. De fait, si les récoltes de châtaignier et de sapin se superposent, il n’est pas toujours aisé de les récolter séparément, d’autant plus qu’en altitude, les floraisons s’étalent dans le temps.
En 2016, la miellé de sapin est arrivée très tardivement, après le quinze août, période à laquelle les ruches déplacées en montagne regagnent généralement leurs ruchers de plaine, afin de les préparer pour l’hivernage.
Les pucerons, déjà abondants et bien présents cette année (cf. le tableau de comptages) peuvent laisser présager une bonne récolte de sapin, mais, comme d’habitude, rien n’est gagné d’avance et la nature nous dicte ses conditions.
Le mois de juin, marque aussi un ralentissement dans la fièvre d’essaimage et progressivement cette dernière va s’estomper à la faveur du dur labeur des récoltes. Si ce n’est déjà fait, il vous faudra, si vous souhaitez transhumer, préparer vos ruches à la transhumance.
La transhumance et toujours une opération délicate, mais essentielle si l’on veut suivre les miellées et ainsi proposer une palette diversifiée de miels.
Les ruches transhumées doivent être irréprochables du point de vue sanitaire, si vous avez des doutes faites appel à un agent sanitaire
Date de création : 01/06/2017 09:50
Dernière modification : 04/01/2018 11:40
Catégorie : - Les travaux du mois
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