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Mois de février 2017 - page 2

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L’eau est souvent un frein au développent des colonies à la sortie de l’hiver. Il est fréquent, malgré des températures inférieures à 12°, de voir quelques abeilles s’aventurer à la recherche de cette si précieuse eau. Il est alors utile de maintenir des abreuvoirs à proximité immédiate des ruches, dans un endroit à l’abri du vent et en plein soleil de préférence.eau.jpg
Pour éviter la noyade, disposez quelques petits cailloux au niveau de la prise d’eau. Vous pouvez facilement fidéliser vos abeilles à votre abreuvoir, en enduisant de miel (uniquement au début), les bords du récipient qui recueille l’eau. Cela évitera que vos abeilles n’aillent s’alimenter dans un point d’eau de qualité douteuse ou souillée. Une colonie normalement constituée consomme en moyenne 500gr d’eau par jour (en pleine saison). Une  porteuse d’eau peut en transporter 25 mg par voyage. On estime alors en moyenne, que 500 abeilles s’occupent d’approvisionner la ruche en eau et chacune effectue en moyenne 50 voyages par jour.

En pleine saison l’eau est apportée par le nectar qui contient souvent plus de 90% d’eau. L’eau est alors en excès et les abeilles devront, par ventilation, évacuer ce trop-plein d’humidité et assécher le nectar, pour qu’il atteigne sa  maturité. A l’inverse, par forte chaleur, les pourvoyeuses d’eau reprennent du service et étalent des gouttes d’eau dans les alvéoles pour l’évaporer. C’est là, un phénomène physique bien connu : évaporation = chute de la température.

L’apiculteur toujours au petit soin :
travaux hiver.jpg
Nous l’avons rappelé tout à l’heure, une activité intense sur la planche d’envol, est signe d’un bon état sanitaire. Il vous faudra également soupeser vos ruches et si vous le faite régulièrement, vous constaterez aisément les variations de poids et donc, les besoins en nourriture.
Une ruche légère, qui a une activité intense, risque de manquer de nourriture et  un simple pain de candi, pourra alors, la sauver de la famine.
Si aucune activité ne se manifeste, posez votre oreille sur le dessus de votre ruche et taper un coup sec sur la ruche. Si cette dernière n’émet aucun son, c’est que votre colonie est morte. Vous pourrez l’ouvrir et peut ainsi connaitre les raisons de ce silence et vraisemblablement constater qu’elle est morte de faim, éventuellement après un pillage…
La nature va bientôt reprendre ses droits et il est grand temps de préparer (si ce n’est déjà fait), le matériel, les planchers de rechange, nettoyés et désinfectés, les cadres prêts à être montés de leur feuille de cire (fil tendu), l’enfumoir nettoyé…

N’hésitez pas également à préparer vos pièges à guêpes et frelons, qui seront à installer dès les beaux jours revenus et au plus tôt. Peut-être, les rigueurs hivernales de cette année, auront-elles eu raison de ces prédateurs de nos colonies et en tout cas, contraint l’expansion du frelon asiatique dans notre Région.
N’oublions pas qu’une fondatrice piégée en ce début de saison, c’est un nid en moins (20.000 frelons et plus) ! A noter, que pour les attirer dans vos pièges, il suffit d’utiliser le jus de cirier ou un jus de pomme « frelaté ».
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Tout doucement donc, même s’il n’y parait pas encore, la nouvelle saison apicole se prépare donc et avec elle, nos abeilles…
Les belles saisons sont donc devant nous, mais avant, il faudra encore affronter les attaques mordantes de l’hiver, histoire de mieux apprécier encore les beaux jours.
A tous encore un peu de courage et veillons à bien préparer notre matériel pour la prochaine saison !

 
Jean-Pierre Heller

Date de création : 01/02/2017 10:40
Dernière modification : 01/02/2017 10:53
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