Mois de novembre 2016 - page 2
La variation brutale des températures :
Autre facteur aggravant de la mortalité des colonies, la variation brusque et répétée des températures, accentuée ces dernières années par les dérèglements climatiques.
L’affaiblissement des colonies se ressent ainsi, quand les températures ont des écarts positifs et négatifs répétés et rapprochés. Les abeilles, par des conditions favorables, sortent alors de leur torpeur, quittent la grappe pour s’occuper à l’entretien de la ruche et cherchent de l’eau.
Or, bien souvent les écarts brutaux de température en période hivernale, sont fatals pour nos abeilles qui se font surprendre et succombent à la froidure du moment.
A ces conditions défavorables, il faut également rajouter des facteurs extérieurs, comme la perturbation de la ruche par du bruit, un importun (petit rongeur, sanglier
), qui peuvent nuire au repos de la colonie et la mettre en danger.
La préparation de l’environnement du rucher :
Potagers et jardins d’agrément ont poursuivi leurs mues et se sont déparés de leurs attraits, préparant ainsi la nature au long sommeil hivernal.
Pourtant, novembre laisse encore de nombreuses occasions pour revoir l’agencement des abords du rucher et notamment procéder à de nouvelles plantations (à la Ste Catherine, tout bois prend racine), retourner un lopin de terre, afin de préparer les semis de jachères fleuries
Chacun est bien conscient, qu’il ne suffit pas d’attendre des autres une attitude protectrice de l’environnement, mais qu’il nous appartient à tous, de façon isolée ou collective (au sein des syndicats, associations, collectivités
) de pourvoir à la reconquête de l’environnement de nos abeilles.
A l’ouvrage et n’oubliez pas que ce qui est bon pour nos abeilles, l’est encore plus pour nous tous !
Bon hivernage à tous.
Dernière modification : 01/11/2016 10:43
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