Mois de mars 2016 - Page 2
Quel étrange hiver !
Nous voilà fin février/début mars et en toute logique à la fin de l’hiver
D’hiver, y en a-t’il vraiment eu ?
L’extrême douceur de ces derniers mois nous fait plus penser à un climat méditerranéen, que continental. Les variations de températures n’ont pas cessé, accompagnées à chaque changement, de coups de vent. La moyenne des températures sur les trois mois d’hiver est de 4° supérieure à celle de la période hivernale 2014/2015 (qui était déjà plus chaude que de coutume).
La consommation pour la période de décembre à fin février était de 2.2Kg en 2014/2015 et est de
..kg, pour la période la période 2015/2016. Cette consommation augmente directement avec un début de ponte précoce et de fait, certaines ruches ont repris leur ponte dès la fin du mois de décembre, d’autres ont attendu le début de janvier ou la mi-janvier.
Il faudra donc veiller à ce que toutes les colonies aient de quoi se nourrir. A cette période de l’année, les rentrées de nectar restent très aléatoires même si, le pollen peut rentrer en abondance, à la faveur de la floraison des saules marsault, des noisetiers
Avec cet hiver chaotique, nombre de ces arbres et arbustes ont débutés de façon aléatoire leur floraison, perturbant les rentrées en pollen et privant même parfois nos abeilles de cette manne, les températures clémentes étant brutalement remplacées, par le frima hivernal.
La floraison des fruitiers sera réellement le point de départ d’une entrée de nectar en quantité suffisante.
Pour autant, si vous devez faire des compléments de nourriture, le candi est le plus approprié en cette période et les sirops sont à proscrire (ils risquent de déclencher des crises de dysenterie).
Nos abeilles sont comme les humains et la nature : déboussolées.
La consommation n’est malheureusement pas la seule à augmenter. Avec un confinement hivernal de courte durée (normalement loin d’être néfaste pour nos abeilles), le varroa lui aussi a recommencé à se reproduire et à également repris la ponte.
Rappelons, que le moyen le plus neutre et « écologique », pour limiter le développement de ce parasite, est de supprimer une partie du couvain mâle en pleine saison
Nous y voilà presque, les premières visites de printemps sont à notre portée et permettront d’établir un diagnostic complet de l’état de chaque ruche
à moins que l’hiver ne vienne jouer les troubles faits.
Dernière modification : 29/02/2016 19:33
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