Mois de mars 2015
Travaux en Mars
La sagesse de nos proverbes, nous rappelle que l’arrivée de l’hirondelle ne fait pas forcément le printemps.
Il en est de même avec les premières belles journées de mars. Progressivement le soleil remonte vers l’hémisphère nord et nous apporte plus de luminosité et des températures plus appropriées aux sorties de nos abeilles.
Il faut un minimum de 12 degrés pour que dame abeille puisse accomplir son travail de pourvoyeuse de pollen et d’eau. Leurs bourdonnements et activités nous redonne du baume au cœur.
Certain arbustes et fleurs, permettent à nos abeilles de rentrer de belles pelotes de pollen frais. Cet apport, d’une grande importance, stimule la ponte de la reine et est préféré à celui stocké dans les cadres. Il est également déterminant pour le développement des colonies.
Ces protéines fraiches, qui sont introduites dans la ruche au rythme des beaux jours, vont permettre le développement du couvain et activer l’instinct d’élevage des abeilles. La surface de couvain va s’intensifier et les abeilles qui vont naitre vont progressivement remplacer les abeilles d’hiver.
Pour autant, le climat très changeant en début de saison va modérer ce développement, les abeilles ne disposant en cette saison, que de quelques heures pour butiner de-ci, delà. La fraicheur et les pluies entravent souvent la récolte du pollen.
Afin de pallier à ce manque et développer harmonieusement de couvain, il parait judicieux de leur proposer un peu de pollen de l’année précédente que vous aurez congelé (après l’avoir préalablement moulu ou écrasé). Il vous est alors possible de le mélanger avec du miel, ou encore, de l’installer tel quel dans un récipient à l’abri de la pluie.
Afin d’attirer vos abeilles vers cette source de protéine, enduisez les abords du récipient avec un peu de miel. Elles iront alors dans le récipient et s’enduiront de cette poussière de pollen, ce qui leur permettra de la ramener à la ruche. Evidemment, n’utilisez que du pollen dont vous connaissez l’origine et évitez de vous procurer du pollen dans le commerce, qui peut contenir des germes pathogènes, qui peuvent entrainer des maladies, telles que les loques (cela concerne également des compléments fait avec du miel du commerce ; la prudence est donc de mise ).
Première visite de printemps :
Elle devra être faite le plus tôt possible et a pour objectif de s’assurer que la colonie a passé l’hiver sans encombre et surtout, qu’elle a de quoi subvenir à ses besoins, pour assure sa pérennité. Un bilan global s’impose dès que la température atteint les 15° à 16°. Par une journée sans vent, équipez-vous d’un enfumoir en état de marche (vous l’aurez vérifié, durant cet hiver), d’un lève cadre, de plateaux de ruches de rechange.
Date de création : 05/01/2016 10:09
Dernière modification : 05/01/2016 10:59
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