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En avril ne te découvre pas d’un fil, nous rappelle la sagesse populaire. Cela est d’autant plus vrai pour l’apiculteur et ses abeilles. Avril mois des hésitations, de changements soudains du climat ou l’apiculteur se pose toujours la même question : suis-je trop tôt ou trop tard ? Quand dois-je introduire les cadres de cire gaufrée, poser les hausses
. Une multitude d’interrogations qu’il faudra résoudre
Le début du mois de mars fut dans l’ensemble propice à nos abeilles, les gelées matinales et le mauvais temps de fin de mois ont freiné le développement de la végétation. Nous avions pratiquement trois semaines d’avance sur l’évolution normale de la nature. Des périodes de mauvais temps sont toujours possibles, et les besoins des ruches sont en augmentant. Pour pérenniser la vie des ruches il est impératif de suivre les réserves de nourriture et ne pas hésiter à leur donner un complément si nécessaire.
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Pour réussir en apiculture et avoir le minimum de déboires, la première des choses est de suivre le rythme biologique de l’abeille, chose qui n’est pas toujours aisé. Ce rythme est conditionné en grande partie par les conditions atmosphériques, les apports de pollens, de nectars, mais peu aussi différer d’une race à l’autre.
Si nous ne pouvons avoir d’influence sur la nature afin d’avoir une bonne année apicole, nous pouvons au contraire par la conduite de nos ruchers influencer leur production et leur dynamisme. Pour cela l’apiculteur doit connaître la flore qui environne son rucher, connaître les dates approximatives de floraison des fleurs qui sont susceptibles de fournir une bonne miellée et conduire ses ruches en conséquence. Pendant une grande partie de l’année, les abeilles vivent uniquement sur les réserves qu’elles ont emmagasinées ou sur les provisions apportées par l’apiculteur. Pendant une période relativement courte les colonies récoltent plus que leurs consommations journalières. Les miellées sont généralement de courte durée cependant il faut un maximum d’abeilles pendant ces périodes. Les abeilles nées trop tôt ou trop tard par rapport à la miellée principale, sont pour l’apiculteur un mauvais placement. Seules les ruches bien garnies en abeilles sauront tirer profit de cette manne. Les colonies faibles développeront du couvain et n’auront emmagasiné que peu de provisions ; elles seront enclin à essaimer un peu plus tard et seront donc à surveiller.
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