Mois de janvier 2014
Travaux en janvier
Pour ce premier mois de l’année, même si les journées recommencent doucement à reprendre de l’ampleur, à la faveur de la remonté du soleil vers l’hémisphère nord, l’hiver n’en a pas pour autant, dit son dernier mot et peut encore nous réserver bien des surprises.
Dès lors que vos abeilles auront été nourries généreusement, vous n’aurez à ce titre, normalement aucun souci à vous faire.
Pour ce premier mois de l’année, même si les journées recommencent doucement à reprendre de l’ampleur, à la faveur de la remonté du soleil vers l’hémisphère nord, l’hiver n’en a pas pour autant, dit son dernier mot et peut encore nous réserver bien des surprises.
Dès lors que vos abeilles auront été nourries généreusement, vous n’aurez à ce titre, normalement aucun souci à vous faire.
Pour les abeilles, quelques sorties seront encore possibles à condition que les températures montent à 12 ou 14° pendant quelques heures. Elles pourront alors se soulager à l’extérieur, mais c’est là une situation qui arrive rarement dans notre région. En janvier 2013, seuls deux jours ont atteint ces températures, le 1er et 2 janvier.
Rappelons néanmoins, que les abeilles d’hiver ont une longévité plus importante. En effet, les abeilles nées en septembre/octobre vivront en moyenne jusqu'en février/mars, soit une moyenne de 5 mois, alors qu’en été, la durée de vie moyenne d’une abeille et à peine de 1 mois à 6 semaines. Par ailleurs, leur longévité est grandement impactée par l’intensivité de l’activité en période estivale.
Précisons également que cette longévité est liée à la constitution corporelle de l’abeille qui est différente pour une abeille d’hiver ou d’été. Le corps de l’abeille d’hiver contient en effet, des particules de corps gras, dont le glycogène et les protéines constituent les éléments principaux. Par ailleurs, leurs glandes hypo-pharyngiennes sont au repos et gorgées à bloc, en attente de couvain. Leur métabolisme tourne au ralenti et elles ne pratiquent pas ou très peu d’activités, hormis le maintien d’une température de survie (ce qu’elles font de façon exemplaire).
En cette période hivernale la consommation est au plus bas, malgré des journées bien froides. Cet état de fait, corroboré par le suivi de la ruche bascule, s’explique par l’absence de couvain.
Pour autant, vos colonies en hiver, méritent toute votre vigilance, notamment lors de chutes de neige, ou vous veillerez à maintenir la planche d’envol toujours dégagée, afin que la ruche puisse être bien aérée.
En cette période hivernale la consommation est au plus bas, malgré des journées bien froides. Cet état de fait, corroboré par le suivi de la ruche bascule, s’explique par l’absence de couvain.
Pour autant, vos colonies en hiver, méritent toute votre vigilance, notamment lors de chutes de neige, ou vous veillerez à maintenir la planche d’envol toujours dégagée, afin que la ruche puisse être bien aérée.
Le besoin en oxygène de l’abeille, mais également lors de la consommation du miel, il se dégage dans la ruche du CO² qui doit toujours pouvoir être évacué. Cette extraction se fait en général par la planche d’envol, mais peut aussi se faire par le dessous, si vous disposez de planchers grillagés. Il vous est également possible de laisser un espace ouvert sur le tiroir.
Certain n’hésitent pas a enlever complètement ce tiroir, ce qui à mon sens, engendre une déperdition de chaleur trop importante, qui peut être néfaste à la ruche.
La réverbération du soleil sur la neige, par un froid intense, comme ont peu souvent le rencontrer sous nos latitudes peut être perçu par certaines abeilles, comme un signe de beau temps et provoquer une sortie intempestive. Malheureusement pour elles, le froid vif va instantanément les condamner.
La réverbération du soleil sur la neige, par un froid intense, comme ont peu souvent le rencontrer sous nos latitudes peut être perçu par certaines abeilles, comme un signe de beau temps et provoquer une sortie intempestive. Malheureusement pour elles, le froid vif va instantanément les condamner.
Afin d’éviter ce désagrément, une petite planchette déposée en biais sur la planche d’envol, évitera cette réverbération et nos petites protégées ne seront pas enclin à une sortie mortelle.
Vous l’aurez compris, les visites au rucher, l’observation minutieusement de ses abords et des planches d’envol notamment (...), sont indissociables, d’une bonne conduite de ruches. Ce contrôle vous permettra de détecter toutes anomalies, de soulever légèrement la grille de protection et d’évacuer les abeilles mortes qui se sont accumulées (ce qui facilitera, nous l’avons vu précédemment l’aération de la ruche)..
Date de création : 29/12/2013 10:16
Dernière modification : 02/01/2015 13:15
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