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Mois de decembre 2013 - page 2

 

La thermorégulation :

La société des abeilles est pérenne. L’hivernage de nos abeilles mellifères et un phénomène rare dans la famille des apoïdes.
En effet, à la différence de sa cousine et de son cousin, la guêpe ou le bourdon qui disparaissent en automnes et ou seul subsiste une reine qui va hiverner comme les marmottes (elle va s’enterrer et attendre des jours meilleurs, puis reprendre son activité aux beaux jours de printemps),

 

nos abeilles, trouvent dans le miel, l’énergie nécessaire, pour chauffer la grappe pendant la période hivernale.
Le miel est le seul combustible capable d’assurer la survie des abeilles pendant cette période, d’où l’importance d’avoir des réserves en miel, tant en quantité (15 à 20kg), qu’en qualité.
grappe_ 2.jpg
Du  point de vue métabolisme, notre petite abeille est un insecte à sang froid et sa température est variable. L’abeille isolée a peu de chances  de survivre à nos hivers en Alsace.   
A 8°, l’abeille tombe en léthargie et à 6°, elle ne peut survivre plus demi-heure.


La formation de la grappe, est alors le seul moyen de défense d’une colonie grâce à la régulation d’un micro climat exemplaire.
La formation de la grappe se fait par étape en fonction des températures extérieures. Plus il fait froid, plus la grappe sera dense et inversement, quand la température extérieure augmente, la grappe augmente de volume.

Par ailleurs, les abeilles au sein de la grappe, exécutent une rotation. Ainsi, les abeilles du centre, une fois leur température bien équilibrée, reprennent le chemin de la périphérie de la grappe.

De fait, la grappe est en perpétuel mouvement poubiberon.jpgr assurer la survie de tous.
Constatons plus en détail, que la production de chaleur provient des muscles alaires, que nos abeilles agitent constamment. Afin de faire travailler ces muscles, comme nous l’avons constaté précédemment, notre abeille a besoin de sucre qu’elle trouve dans le miel et d’oxygène.

Cette activité entraine une production de vapeur d’eau et de gaz carbonique qui doit être évacuée d’où l’importance de l’aération de la ruche en hiver.


En pleine saison, lorsqu’il y a du couvain, la température de la ruche est régulée à 34°, quelle que soit la température extérieure. Nos abeilles, en bonne « thermiciennes », maîtrisent d’une façon rigoureuse cette température.


En fin de saison et pendant la période hivernale, lorsque les abeilles se regroupent et forment la grappe, la température en son centre atteint en moyenne de 20 à 27°, alors qu’en périphérie elle n’est plus que de 10°.


Il est aisé de vérifier ces données sur les ruches bascules équipées de sondes thermométriques, mais la grappe se déplaçant en fonction des disponibilités de provisions, il peut arriver que les relevés ne soient pas conformes aux normes décrites précédemment.


Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de joyeuse et belle fête de fin d'année et comme le font nos abeilles  en cette saison, resserre les liens familiaux, que chacun puisse se retrouver uni autour de sa famille, des ses amis, de partager ces fêtes de fin d’année, dans un esprit de charité, de partage et d’amitié.


De très belles fêtes à tous !


 
 
Jean-Pierre HELLER

 
 
 
 
 
 
 

Date de création : 25/11/2013 21:02
Dernière modification : 26/11/2013 08:50
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