Mois de septembre 2013 - Les travaux du mois

Travaux en septembre

La saison apicole se termine et le mois de septembre est un mois clé pour passer un bon hivernage.
Cette période est de fait décisive pour l’avenir des colonies, notamment s’agissant des ruches transhumées, qui demandent une plus grande attention.

Le couvain, par une belle miellée de sapin et souvent très réduit, ce qui peut présenter pour la colonie, si l’on n’y prête gare, une danger potentiel pour sa survie.

Trois éléments essentiels sont à prendre en compte pour un bon hivernage :

1.  l’âge de la reine : une reine qui a été productive durant deux saisons est à remplacer ; elle a de fortes chances de ne pas passer l’hiver (les reines marquées en bleu sont  donc à changer), 

2.  l’étendu du couvain et son aspect (nombre de cadre),

3.  la quantité et la qualité des réserves (miel pollen).  

Pour les ruches de transhumance, dès le retour en plaine, enlevez les hausses et procédez à l’extraction du miel.
Attention le miel de sapin doit être retiré jusqu’au niveau du nid à couvain (dans le corps du bas de la ruche) dans la mesure où le miel de sapin est riche en minéraux et pose problème en période de confinement prolongé, ce qui est souvent le cas dans notre région de l’Est de la France (on peut avoir 50 a 60 jours de confinement, voir plus).

Après extraction, redonnez les hausses garnies des cadres vide pour nettoyage (de préférence le soir, vous éviterez le pillage ; l’odeur du miel attire toutes les convoitises...). Ne jamais remiser des cadres avec des traces de miel, vous favoriserez à contrario le développement de la moisissure et vos cadres seront inutilisables au printemps.

L’automne, nous l’avons rappelé plus haut, est une période décisive pour l’avenir des colonies. Dès lors, un contrôle minutieux des ruches s’avère capital, avant l’entrée en période hivernale.

En général, les ruches de plaine sont mieux fournis que les ruches de transhumance. Il est alors conseillé (48 heures après avoir enlevé les hausses) de commencer le nourrissement spéculatif au sirop 50/50.

Préalablement, vérifiez  l’étendue de la ponte, la quantité des réserves (miel et pollen). Vous constaterez que pour les ruches ayant séjourné en montagne, les apports de pollen sont moindres, surtout s’il y a eu une miellée de sapin (ce qui a été le cas cette année).  Il est tout à fait possible, si une ruche de transhumance parait très faible, de la renforcer avec des cadres de ruches de plaine.

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