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Mois de mai 2013 - page 2

 
L’essaimage, rappelons-le présente plusieurs inconvénients, parmi lesquels :
  •  la production de miel n’est pas au rendez-vous, la ruche étant affaiblie par un manque d’abeilles,
  •   l’essaim n’est pas forcément récolté par le propriétaire et c’est alors tout le cheptel apicole qui peut être affaibli.
  • de parer à cette situation et par précaution, vous pouvez placer dans l’environnement direct de vos ruches, des pièges à essaims. Une vielle ruche, par exemple, garnie de deux ou trois vieux cadres de cire, fera l’affaire.
  • Une technique consistant à frotter les parois de la ruche avec de la citronnelle, permet semble t’il d’attirer d’avantage les abeilles vers ce « piège ». Une pommade à la citronnelle est à cet effet, disponible dans le commerce apicole.  

Pourtant, la meilleure solution réside, dans une conduite stricte de votre rucher et donc de mettre en œuvre un suivi rigoureux de vos ruches de sorte que ses dames ne prennent la clé des champs, pour fonder une nouvelle famille.

Il vous appartiendra dès lors, de détruire tous les dix jours les amorces de cellule royale... Plus facile à dire qu’à faire, car bien souvent l’apiculteur amateur à d’autres activités et il suffit de quelques jours, pour passer à côté ... Mais qu’à cela ne tienne, le mois de mai fera courir plus d’un apiculteur.

Le remplacement de vos reines après 2 saisons d’activités, est également un moyen efficient pour limiter les pertes liées à la fièvre d’essaimage.

Précisions sur l’essaimage :

Dans une ruche l’espace est vital. Si les abeilles n’ont pas de possibilité d’extension,  la famille va se séparer.

Il n’est pas inutile de rappeler, que la population d’une ruche est en hiver comprise entre quinze et vingt mille abeilles. Cette population, va progressivement passer à plus de soixante mille, ce qui peut naturellement conduire à une « crise de logement ».

Les vieilles abeilles avec la vieille reine laisseront la place aux plus jeunes, pour qu’elles puissent s’épanouir.

Elles partiront en général, avant la naissance de la jeune reine, d’ou l’importance de ne pas détruire toute les cellules royale lors de vos contrôles, si vous souhaitez rajeunir votre cheptel.

Si vous vous apercevez qu’il y a une volonté d’essaimage, maintenez alors au moins une cellule royale. Si une jeune reine est déjà née, les abeilles détruiront la cellule que vous avez laissée. Le constat est aisé : lors de votre prochaine visite, vous trouverez une cellule rongée et percée sur le coté.

Il n’est pas inutile de rappeler, que la circulation des phéromones dans la ruche est également un facteur important. Une surpopulation dans la ruche, va perturber la circulation de ces phéromones au sein des abeilles et dès lors certaines d’entre elles, vont se sentir « orphelines », d’ou la construction inévitable de cellules royales.

Afin d’éviter cette situation, vous pouvez également ponctionnez un cadre de couvain naissant et réaliser un nucléus à partir de trois cadres de différentes ruches.

Notons que les abeilles naissantes se tolèrent très bien entre elles, mais il faudra veiller dans ce cas à les déplacer à  plus de trois kilomètres, pour éviter aux abeilles accompagnatrices de retourner à la ruche mère.


Date de création : 29/04/2013 10:05
Dernière modification : 02/05/2013 11:17
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