Mois de décembre 2012 - page 2
Ce graphique est très représentatif des rentrées de nectar. Il ne suffit pas d’avoir de belles ruches au printemps et un environnement favorable, encore faut-il aussi une météo favorable. Il faut remonter à 1997 pour retrouver une production aussi basse.
Il va de soit, que les conditions météo, très versatiles cette année, sont pour une bonne part au cœur de cette situation, mais l’environnement lui-même de nos abeilles a également bien changé. Le développement récent des jachères fleuries et des cultures intermédiaires pièges à nitrate (les CIPAN) ont apporté à nos abeilles un complément de nourriture non négligeable.
Sous la prise de conscience des uns et des autres, la biodiversité reprend progressivement sa place. Les CIPAN tout en améliorant la qualité des terres donnent à l’environnement un aspect plus familier et propice à nos abeilles. Pourtant, nul n’a le recul nécessaire pour connaitre les capacités d’absorption de ces plantes, la présence ou non de résidus de pesticide, que la culture suivante reprend.
Dans notre environnement, rien ne se perd, tout se transforme ; cela dépendra alors de la quantité introduite et surtout de la structure des sols. Notre abeille est le premier intermédiaire, entre la culture et l’homme et fait souvent les frais de notre méconnaissance. Il ne lui faut que très peu de choses pour lui faire perdre son sens de l’orientation.
Une abeille perdue dans la nature est une abeille morte. De même un pollen contenant quelques nanogrammes de pesticides, entraine la mort de la larve.
Date de création : 29/11/2012 10:26
Dernière modification : 29/11/2012 10:43
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