Mois d'Avril 2010 - page 3
Pour éviter ces désagrèments, l’apiculteur a plusieurs solutions :
1) La première est de connaitre les facteurs favorisant cette fiévre et en connaissance de cause, éviter au maximun, la fuite de ses essains : l’âge de la reine est capital, le risque d’essaimage est exponentiel ; des reines d’un à deux ans sont l’idéales.
En effet, dès la troisième année il y a une forte probabilité pour qu’elles essaiment.
Marquez vos reines, afin de connaître leur année de naissance, cela vous rendra un grand service.
Plus de 50% des reines de trois ans et plus ne passent pas l’hiver et ainsi une ruche orpheline aura une tendance naturelle à la remplacer, ce qui favorisera sans conteste l’essaimage.
2) Les conditions climatiques jouent un rôle non négligeable et une période de mauvais temps et souvent source de construction de cellules royales : une vérification régulière des ruches est primordiale.
3) La congestion du nid à couvain empêche la circulation des phéromones royale, d’où l’importance de donner de l’éspace, d’agrandir le nid à couvain et de mettre en place des hausses au bon moment. La construction des cadres du nid à couvain, ou celle des cadres de hausses, donnera à nos abeilles du travail et ralentira pour un temps, la fièvre d’essaimage.
4) Ponctionner un cadre de couvain ou même 2, afin de réaliser une nucléi est souvent d’une très grande efficacité.
5) Evitez de placer vos ruches en plein soleil, enlevez les tiroirs des planchers griallagés par grande chaleur.
6) Selectionnez des souches peu enclines à essaimer. Cela demande un suvi de vos souches d’élevage sur plusieurs années. Elles serviront alors de base de travail pour l’élevage.
JP HELLER
Dernière modification : 31/03/2010 10:22
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