Mois de Mars 2009 - page 2
Le nourrissement stimulatif ou spéculatif a pour première conséquence de dynamiser la ponte de la reine. Plus le couvain augmente, plus les abeilles doivent pouvoir non seulement disposer de glucide, mais aussi de protéine pour compléter l’alimentation des larves. Les protéines, les abeilles les retrouvent uniquement avec la récolte de pollens. Tous les pollens n’ont pas d’ailleurs, la même teneur en protéine et le climat en début de saison n’est pas toujours propice à la recherche de pollens frais.
L’apport de protéine est donc essentiel au développement des colonies. En stimulant ces dernières, le risque en début de saison, est donc de créer une carence en protéines. Pour répondre aux besoins de la colonie, les abeilles doivent disposer de pollen riche en protéines, ce qu’elles trouvent dans la nature en début de saison, mais pas nécessairement dans la qualité requise (le pissenlit est un pollen avec à peine 20% de protéine). Le meilleur garant de la qualité des pollens est leurs diversités.
Dans les cas extrêmes, la carence en protéine peut entraîner la mort de la ruche. Néanmoins, les abeilles rivaliseront d’ingéniosité et savent mettre en place des solutions de rechange, notamment en expulsant les jeunes mâles, ou encore en dévorant les larves ou œufs (elles limitent les bouches à nourrir par du cannibalisme).
Les nourrices commencent par réduire la quantité et la qualité de la gelée royale, ce qui se traduira par une baise de poids des abeilles naissantes et aura un rapport direct avec la longévité de ces abeilles. Elles puiseront ainsi sur leurs propres réserves, d’ou l’importance des réserves de corps gras des abeilles d’hiver.
Dans les cas extrêmes, la carence en protéine peut entraîner la mort de la ruche. Néanmoins, les abeilles rivaliseront d’ingéniosité et savent mettre en place des solutions de rechange, notamment en expulsant les jeunes mâles, ou encore en dévorant les larves ou œufs (elles limitent les bouches à nourrir par du cannibalisme).
Les nourrices commencent par réduire la quantité et la qualité de la gelée royale, ce qui se traduira par une baise de poids des abeilles naissantes et aura un rapport direct avec la longévité de ces abeilles. Elles puiseront ainsi sur leurs propres réserves, d’ou l’importance des réserves de corps gras des abeilles d’hiver.
Tout cela démontre l’importance de l’apport des protéines au printemps.
Si vous stimulez vos colonies, il faudra attendre au moins 30 jours pour en voir les effets, l’apiculteur qui stimule ses colonies doit prendre en compte ce délai.
Quand stimuler ? Cette date dépendra de l’objectif recherché, tout en gardant à l’esprit que les effets se feront sentir 4 à 5semaines après le premier nourrissement.
Si le climat est propice après cette période et que les miellés sont au rendez-vous, pas de problème, les abeilles auront de quoi s’occuper. Sinon l’essaimage est assuré, d’où la difficulté de définir la date de départ des nourrissements.
Rappelons que pour stimuler une colonie, il faut 2 éléments : des glucides et des protéines. Pour les glucides, un sirop 50/50 (sucre et eau) fera l’affaire. Pour les protéines, soit l’apiculteur fait des réserves de pollen au printemps et les stockes au congélateur, ou alors, il utilise de la levure de bière ou de la farine de soja déshuilée.
Date de création : 04/03/2009 10:04
Dernière modification : 04/03/2009 10:29
Catégorie : -
Page lue 25375 fois
Dernière modification : 04/03/2009 10:29
Catégorie : -
Page lue 25375 fois