Mois de Mars 2009
Vers les archives <<<<<<<<<<<<<<<
MARS
La nature s’éveille progressivement, les colonies sortent de leur torpeur hivernale (les journées s’allongent), ce qui se manifeste par une activité plus ou moins intense sur la planche d’envol. Les reines vont progressivement augmenter leur ponte en fonction des entrées de pollen et de nectar.
Les facteurs de développement vont être,
1) la force de la colonie,
2) le dynamisme de la reine,
3) l’état sanitaire,
4) l’état des réserves,
5) l’environnement végétal des ruches.
Tous ces paramètres sont de première importance pour l’avenir de la colonie.
Plancher souillé = dysenterie noséma
Stimuler les colonies en début d’année ?
Une question que se posent bien des apiculteurs
La végétation printanière en début de saison subit les aléas du climat. Les fleurs apparaissent de toutes parts donnant une impression de profusion, qui suscite bien des espoirs de miellées alors que les ruches tardent à se développer.
L’apiculteur impatient de voir ses colonies végéter à tendance à vouloir accélérer le mouvement.
Trois raisons pour stimuler les colonies :
1) préparer les ruches pour les amener sur les vergers (pollinisation),
2) préparer certaines ruches pour un élevage précoce,
3) préparer les ruches pour une miellée précoce (ce qui est souvent aléatoire).
L’alimentation des ruches est au cœur des régulations sociales des colonies.
La volonté d’aider les ruches, d’activer leur développement est toujours tentant pour l’apiculteur, mais cela peut avoir des conséquences néfastes.
Date de création : 04/03/2009 09:49
Dernière modification : 04/01/2010 12:14
Catégorie : -
Page lue 19495 fois
Dernière modification : 04/01/2010 12:14
Catégorie : -
Page lue 19495 fois