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Mois de mai 2019 - page 1 (trav)

Les travaux du mois de mai

Le mois de mai est caractérisé par une activité intense au rucher.

Limiter l’essaimage :
Le premier souci de l’apiculteur est avant tout, de limiter l’essaimage. Rappelons que la cause 04.jpgprincipale du départ de la fièvre d’essaimage se trouve dans la modification de l’équilibre hormonal de la colonie. Notre attention doit être portée spécifiquement sur les substances que dispensent les reines au sein de leur  colonie. La production d’hormones royale est en grande partie responsable de cet emballement, ou plutôt l’insuffisance hormonale, provoque un comportement qui entraine la colonie dans un processus qui va lui faire quitter sa ruche. La ruche est, précisons-le, un lieu d’échange continu de substances hormonales entre tous les individus de la ruche, de la reine vers les abeilles, des abeilles vers la reine, mais aussi des abeilles vers le couvain et vice-versa. La quantité, la nature des hormones est fonction de la situation sociale de l’insecte,  de son hérédité,  de sa race, de sont âge ou plutôt pour les reines, du nombre de cycle de ponte,  mais aussi de l’environnement et du climat et des apports de nourriture.
Plusieurs de ces paramètres sont hors de portée de l’apiculteur, néanmoins plusieurs sont maitrisables. Le marquage des reines donne déjà une très bonne indication sur l’âge de cette dernière, surtout si la ruche est suivie par une fiche qui donne le mois de sa naissance (…). L’espace et le volume de la ruche sont des facteurs qui sont du domaine direct de l’apiculteur. Le blocage de l’espace de ponte,  par un apport massif de nectar est un facteur prépondérant dans l’essaimage, elle contrarie la ponte de sa majesté et amène une modification des émissions et réception des hormones royale. L’équilibre entre butineuses et nourrices est rompu et entraine un déséquilibre qui favorise la fièvre d’essaimage. Donner de l’ouvrage en faisant construire des cadres de cire est capital, les nourrices ont cette faculté d’activer leurs glandes cirières et si elles n’ont pas cette opportunité,  elles vont construire ailleurs … Cette situation peut perdurer jusqu’à la mi-juin.
05.jpgVisite hebdomadaire : l’équilibre hormonal, nous l’avons vu, n’est facile à maitriser. Visiter tous les 10 jours les ruches, permet de gérer en grande partie cette fièvre. Pour essaimer, il faut bien évidemment  qu’il y ait des cellules royales et les détruire est une solution. Avant toute destruction, assurez-vous que la reine est bien présente et qu’il  y a du couvain à tous les stades (œufs, larves, couvain operculé).
Si les œufs sont absents, cela signifie que votre ruche a probablement déjà essaimée  et de fait, il est impératif de laisser une cellule pour assurer  la continuité. Il est également possible, comme nous l’avons relaté le mois dernier, de sortir un cadre de couvain d’une ruche forte (donner un cadre à construire, ou rajouter une hausse), afin de renforcer une colonie plus faible.
Blocage de la reine dans une cage : ce procédé a deux aspects positifs, mais demande néanmoins beaucoup d’attention et de présence au rucher. Elle permet, vous l’aurez compris, d’éviter l’engorgement du nid à couvain (réduit la ponte et limite le développement des varroas). Pour ce faire,  enfermez pendant 3 jours la reine dans une cage, puis relâchez-la. Il est conseillé de reconduire cette opération deux à trois fois pendant la période d’essaimage.

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Date de création : 04/05/2019 09:49
Catégorie : Le syndicat (APH15) - Les travaux du mois
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