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Rétrospective du mois d’avril
L’hiver a joué les prolongations, gelées matinales, giboulées de neige fut le lot des 2 premières semaines du mois. Les pluies diluviennes qui ont suivi ont amené de l’humidité dans les sols et lavé les derniers affronts de dame hiver.
Les visites de printemps sont terminées ;
il a fallu les faire entre deux averses ou profiter rapidement d’une journée ensoleillé et chaude, plutôt rare ce mois ci. Les visites de printemps ont pour beaucoup laissés un gout d’amertume. Avec une moyenne de 25% de perte sur notre section (pour certain 100%), il est à constater que beaucoup d’entre elles demeurent inexpliquées, ceci qu’il ait été fait usage à la lettre les produits de traitement ou non.
Les colzas viennent de débuter timidement leur floraison avec 3 semaines de retard par rapport à 2007.
Attention les rentrées de nectar ont été parcimonieuses, certaines ruches sont à la limite de la rupture en alimentation. Si les conditions atmosphériques actuelles perdurent, il ne faudra pas hésiter à donner des compléments de sirop de sucre pour faire la jointure avec de meilleures récoltes.
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Mai
La nature au mois de mai nous offre généralement une profusion de fleurs et nos abeilles vont enfin pouvoir s’en donner à cœur joie. La nature a atteint un stade ou normalement seules, les saints de glace peuvent encore nuire aux récoltes de fruits.
La transition vers l’été est irréversible et nos abeilles nous entrainent vers des journées intenses. Les colonies bien équilibrées en couvain et en pollen vont pouvoir engranger dans les hausses ce nectar tant convoité. L’apiculteur ne doit pas être pris au dépourvu. Il sait que le mois de mai est un mois charnière et il doit apporter toute sont attention à la conduite de ses ruches.
Eviter l’essaimage est un point clé de réussite en apiculture. Facile à dire, mais pas toujours évidant à faire. Certaines ruches ont atteint leur maturité sexuelle et vont tout faire pour prendre la clé des champs.
C’est là un phénomène naturel et légitime, car l’essaim représente la façon naturelle de perpétuer la race. Pour éviter au maximum cette fièvre et cette tendance à l’essaimage, l’apiculteur veillera toujours à avoir des reines ne dépassant pas 2 ans d’âge.
Il veillera également, s’il fait de l’élevage, à sélectionner des ruches peu enclin à l’essaimage, faire construire des cadres de cire gaufrée aussi bien dans le nid à couvain que dans les hausses. L’apiculteur averti, prendra en outre toute disposition afin d’augmentez au bon moment le volume de la ruche (mise en place des hausses).
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Vous pouvez par ailleurs, faire construire des cadres de mâles et avant éclosion les détruire ce qui diminuera la pression des varroas et donnera du travail pour reconstruire ce cadre. Donnez de l’espace en ajoutant une hausse, évitez la congestion du nid à couvain et s’il le faut, sortez du couvain pour faire une nucléi, sont autant d’astuces qui éviteront une trop forte poussée de fièvre.
La plupart des apiculteurs craignent cette période ou l’essaimage affaibli les colonies au détriment de la récolte. En usant des possibilités qui lui sont offertes afin de limiter l’essaimage, l’apiculteur permettra à la colonie de garder toute sa vigueur.
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