Mois de novembre 2020 (trav)
Les travaux du mois
En cette période près hivernage la nature nous offre encore une belle palette de couleur, les sorties des abeilles se font de plus en plus rare température oblige.
L’hivernage est une phase critique du cycle biologique de nos colonies, l’objectif pour chaque apiculteur est d’avoir un minimum de perte a la sortie de l’hiver, les cause sont souvent multifactoriel ; âge de la reine, faiblesse des populations, manque de réserve miel et pollen, maladie, virus, parasite, climat défavorable, confinement long, la liste est longue mais on voit que l’apiculteur est capable de remédier a beaucoup de ces problèmes et éviter bien des catastrophes.
Le varroa destructor est souvent une cause importante dans les pertes hivernales, il parasite nos abeilles depuis 1982 il se nourri spécifiquement de l’hémolymphe (sang de l’abeille) qu’il se procure sur le pré nymphes, nymphe et adulte, blessant souvent à mort les individus qu’il ponctionne régulièrement tout en leur injectant des virus ce qui va conduire à l’affaiblissement ou à la disparition des colonies.
La disparition d’une colonie est le résultat d’élément agissent de pair au dépriment de l’abeille ou de toute la colonie. Le degré d’infection dépendra du nombre de parasites et de la profilassions des virus. Le varroa a un site de reproduction qu’il préfère le couvain mâle d’où l’importance d’éliminer une partie du couvain mâle en pleine saison. Une cellule de couvain mâle peut produire avec 1 seul varroa au départ 6 à 7 varroas après onze jours d’operculation 4 à 5 dans une cellule d’ouvrière, il arrive fréquemment que deux à trois varroas se laisse enfermer dans une seul cellule, à la sortie le chiffre est à multiplier par 2 ou 3 certes tout ce petit monde risque de manquer de nourriture, mais mathématiquement 21 varroa peuvent naitre dans une seul cellule de quoi perturber toute une colonie. Quand on découpe un cadre de couvain mâle on supprime environ 2000 cellules, si le taux d’infection est de 20% (il est souvent supérieur pour le couvain mâle le varroa a une préférence pour se couvain qui générale est en périphérie donc légèrement plus faible en température) s’est 400 varroa que vous éliminé d’un coup et au temps de souffrance en moins pour nos abeilles. Les produits de traitement actuel on des taux de réussite 90 à 95% il faut surtout commencer les traitements dès la fin des miellés certain s’ils sont mal employé peut engendrer des pertes de reine, l’importance de traiter l’ensemble du cheptel pendent la même période a aussi son efficacité ce qui n’est pas toujours évident.
L’affaiblissement des colonies se ressent en générale quand les températures ont des écarts positif et négatif répétée et rapproché qui sont en grande partie responsable de nombreuse mortalité. Les abeilles sorte de leur torpeur, quittent la grappe pour s’occuper a l’entretient de la ruche et chercher de l’eau, les écarts brutaux de température les surprennent et beaucoup succombe à la froidure du moment, ce sont en générale les colonies les plus faible qui vont manquer d’abeille pour assurer le maintien des colonies. Trois éléments sont essentiels à un bon hivernage, des colonies fortes, des traitements contre les varroas efficaces et du calme.
Après dix semaines de présence dans les ruches, les lanières Apivar doivent impérativement être sorties (éviter à tout prix l’accoutumance) 15 jours après les avoir enlevé faire un comptage par semaine des chutes de mortalité naturelle du varroa si en tombe plus de quatre par semaine sur les tiroirs des plancher faite un traitement complémentaire à l’acide oxalique.
Jean-Pierre HELLER
Catégorie : Le syndicat (APH15) - Les travaux du mois
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