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Les fées du miel en action. Le (joli) mois de mai est celui ou les premières grandes récoltes de nectar sont engrangées. Les ruches doivent donc être au « top niveau » Vous avez déjà permis à vos ruches de s’étendre en profitant de la floraison des fruitiers et permettre la construction de cadres de cire. Sa majesté la reine s’est fait un plaisir de les garnir par une ponte bien compacte et régulière. Ces ouvrières jeunes et dynamiques vont être le fer de lance de cette récolte prometteuse, à condition que dame nature veuille bien leur donner les moyens et le temps nécessaire pour récolter « cette sueur du ciel » comme le citait PLINE l’ancien.
Comme en générale dans notre région, les colzas se mettent en fleurs vers la mie ou fin avril. Mais comme dame nature a de l’avance cette année, les champs de colza se sont parés de leur couleur nuptiale dès le 5 avril et notre petite marieuse de fleur s’est mise à la tache. Elle rentre d’ailleurs, pollen et nectar en abondance. Cette plante de la famille des crucifères, d’une richesse exceptionnelle en nectar mais aussi en pollen, est une véritable aubaine pour nos abeilles. La fleur de colza résiste bien à toutes les intempéries ; elle est peu sensible à la pluie ou au retour du froid, et tout au contraire sa floraison sera d’autant plus longue qu’elle n’aura pas été fécondée (dommage que les surfaces emblavées sont continuellement en régression et remplacées par du maïs). Cette floraison donne un coup de fouet à l’ensemble de nos ruches. Ce coup de fouet n’est pas sans danger, si l’apiculteur ne prête garde à l’évolution brutale des ruches, qui pourraient alors essaimer.
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