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Mois de juillet et août 2014

Les travaux du mois

Gros plan sur l’été

Normalement l’été nous annonce des journées chaudes, ce qui devrait favoriser les miellées en montagne. Ces miellées pourtant, dépendent notamment de la météo, mais aussi de millier de petits insectes que nous combattons souvent avec virulence  en plaine (sur les fruitiers, rosiers et bien d’autres plantes) : les pucerons.


Les moyens employés pour les combattre sont souvent chimiques ou « naturels ». Parmi les insectes employés en lutte biologique, la coccinelle asiatique (oucolonie.jpg chinoise), massivement importée dans les années 1980, a  aujourd’hui envahi nos plaines et forets. Nous la retrouvons souvent en automne, par centaine, blottie à l’abri du froid, dans les encadrements de nos fenêtres, dans les caissons de volets...


Pourtant, les pucerons en forêt ou en montagne, sont les auxiliaires indispensables pour le miellat, recherché par nos abeilles et fort apprécié par les consommateurs. 2013, fut une bonne année pour les miellats de sapin, gageons que 2014, soit tout au moins semblable...


L’équilibre est précaire entre les voraces coccinelles, les pucerons et bien d’autres prédateurs. La miellée va également, nous le savons bien, dépendre en grande partie du climat, mais aussi du développement des prédateurs de pucerons (groupe des lachnides), qui sont toutefois biens nombreux : les coccinelles, les chrysopes, les larves de syrphes.


Ces prédateurs se développent parallèlement aux pucerons et en fond une grande consommation.
Le développement des larves du 1er stade (néonates) et filles de cette première génération de pucerons, sont de prem
naissance.jpgière importance pour les futures miellées. Là encore, le climat joue un rôle capital dans cette évolution et un temps  froid avec beaucoup de précipitations, sera néfaste à cette jeune génération montante et à contrario, un temps sec et tempéré favorisera son développement.
 

 Le développement des pucerons :
Les générations sexuées et asexuées alternent au cours de l’année, selon un cycle très précis. Les  larves écloses dès le début du mois de mars, d’un œuf ayant hiverné. Elle devient alors, la première mère fondatrice, le plus souvent aptère (dépourvu d'aile).

Cette dernière et les générations suivantes de femelles, donnent naissance à une descendance sans qu’aucune fécondation préalable n’ait eu lieu, mais au lieu de pondre des œufs comme c’est la règle chez les insectes,  elle donne naissance a de jeunes larves qui de suite, recherchent une place pour s’alimenter. Chaque fondatrice met au monde 7 à 20 jeunes. Cette génération peut ou non, posséder des ailes.

En automne lorsque les jours raccourcissent des individus sexués apparaissent. Les femelles sont toujours aptères et les mâles souvent aillés. Après l’accouplement la femelle pond une quantité d’œufs sous l’écorce des arbres ou la base des aiguilles des sapins. Elle passe l’hiver sous sa forme originale ; une bonne partie de ses œufs seront consommés (s’ils sont accessibles) par les oiseaux. Les mésanges notamment, sont friandes de nos pucerons et dès lors, ce dernier connait de multiples prédateurs.

p_epicea.jpg   goutellettes.jpg
cinaropsis pilicornis   Goutelettes de miellat

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Date de création : 30/06/2014 10:45
Dernière modification : 02/01/2015 13:12
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