Les travaux 03-2007
Vers les archives <<<<<<<<<<<<<<<
Mois du renouveau, mois ou la nature s’éveille progressivement et reprend ses droits. L’hiver cette année a été d’une douceur exceptionnelle et la consommation a été très variable d’une ruche a l’autre, soupeser vos ruches est une néssécité vitale. N’hésiter pas a leurs fournir un pain de candi si vous trouvez quelles sont légères. Les jeunes reines ont prolongées leur ponte en automne et commencer très tôt (janvier). Certaine ruche ont déjà entrepris le grand le grand nettoyage de printemps. Vous pouvez les aider en ouvrant en grand le trou de vol. Le 21 janvier les abeilles ont put faire leurs vols de propreté et même ramener du pollen de noisetier et crocus. Ne touchez en aucun moment à vos ruches avant que le début mars, laisser faire dame nature. Attention il peut encore avoir un retour de froid, la prudence est de mise.
La visite de printemps est la première intervention de la nouvelle saison apicole. Elle revêt une importance capitale pour la suite à donner dans la conduite des ruches. Elle permet à l’apiculteur de reprendre contact avec ses abeilles. Cette prise de contact doit permettre de dresser rapidement l’état des colonies, leurs besoins et les travaux à réaliser au plus vite. Cette visite demande quelques précautions. Tout d’abord vérifiez vos annotations au dos des ruches, occupez vous des ruches malades en dernier pour éviter la contamination des ruches saines.
(Risque de propagation des infections). Mais avant de faire cette opération, il faut que la température de l’air ait atteint pendant quelques jours 15 ° et que les abeilles aient repris leurs va et vient. Dans l’Est de la France il faut souvent attendre fin Mars ou début Avril (tout dépend des hivers) pour la faire en toute sécurité. Tout dépend du type de matériel dont on dispose. Si vous avez de la divisible, la première opération que l’ont peut effectuer sans trop déranger les colonies est de changer les plateaux d’envol. Ayez un double jeu de plateaux cela facilitera grandement vos travaux. Un peu de fumée pour avertir de votre visite, si Madame participe, Monsieur soulève la ruche pendant que Madame à l’aide d’un lève cadre décroche le plateau, le retire et en dépose un nouveau propre. On repose l’ensemble et la colonie peu reprendre son activité.
Cette opération rapide permet de juger de l’importance des réserves (poids de la ruche) mais aussi en analysant les déchets sur le plateau de se faire une idée de l’état sanitaire de la ruche et de l’instinct de nettoyage. Les ruches ayant un instinct poussé du nettoyage ont rarement des problèmes sanitaires et sont à annoter. Elles pourront servir pour l’élevage. Si vous trouvez des fonds ou ruches souillées de déjections (souvent cela se voit sur la planche d’envol ou au devant de la ruche) il faut essayer d’en trouver la cause. Peut être ont t’elles hiverné sur un reste de miellat, ou ces ruches ont été dérangées et cela a provoqué une surconsommation ou bien ont elles été nourries tardivement et leurs réserves ont fermentées, tout simplement elle n’est pas adaptée à votre région. Les causes peuvent être multiples. Vous pouvez aussi faire appel à votre spécialiste apicole, il saura vous conseiller et s’il le juge utile, prélèvera un échantillon d’abeilles pour analyse.
Dans tous les cas il faut approfondir et prendre une décision, ouvrir la ruche devient une nécessité. Vérifiez cadre par cadre, éliminez ceux souillés de déjections ou de moisissures, généralement ses ruches dégagent une odeur nauséabonde. Notez le nombre de cadres occupés par les abeilles. S’il ne reste qu’un petit paquet d’abeilles refermez, la ruche et soufrez-là, il vaut mieux toutefois l’éliminer, et désinfecter l’ensemble. Si la colonie est encore assez forte, relogez là dans une ruche propre avec des cadres en bon état. Disposez une barquette de candi ou vous aurez rajouté quelques clous de girofle réduits en farine (Le clou de girofle est un excellant désinfectant).
Pour ce qui dispose de plateaux grillagés, le nettoyage des fonds peut se faire à n’importe quel moment et d’ailleurs doit être entrepris régulièrement, mais là aussi, il faudra analyser les déchets. Comptez les varroas un fois par semaine permet de connaître l’efficacité du traitement entrepris.
Pour les ruches Bastian et autre, le transvasement dans des ruches propres et désinfectées à la flamme est important et permet à chaque colonie de partir sur des bases saines. La visite de printemps vous permet de faire le point sur l’état de chaque colonie, mais aussi de faire un bilan. Les points clé de la réussite de l’année apicole dépendront en grande partie de cette inspection et des conclusions et actions que vous allez définir.
Plusieurs éléments doivent retenir votre attention.
Couvain aspect normal |
Ruche bourdonneuse |
1) Le nombre de cadres occupés par les abeilles.
2) L’état de propreté de la ruche (traces de déjections, abeilles mortes ou impossibilité de voler)
3) Le nombre de cadres de couvain et sa surface ; son aspect doit être compact et bien bombé (s’il est affaissé et l’opercule percé, il peut y avoir suspicion de loque, s’il est disparate et sur bombé a outrance, la ruche est bourdonneuse)
3) le nombre de cadres de miel et les provisions en pollen,
4) l’activité au trou de vol.
Conclusion/ actions:
Vérifiez l’ensemble des cadres, éliminez ceux de rive qui ont pris de la moisissure et toutes les veilles battissent (elles seront refondues. Ruche bourdonneuse, enlever la ruche de sont emplacement et secouer toutes les abeilles dehors. Si vous avez des problèmes de loque, les cadres devront impérativement être brûlés et le matériel désinfecté. Ils seront remplacés par des cadres de cire vierge au moment opportun. Au minimum un tiers des cadres d’une ruche doivent être renouvelé chaque année. Resserrez les cadres, tout en respectant l’ordre. Profitez des apports de nectars des fruitiers et surtout du colza pour construire ces battis tout en augmentant le volume de la ruche en fonction de son développement.
a) Nombre de cadre : cela dépendra en grande partie de l’avancement de la nature et des ressources disponibles, mais aussi de la race et de la vitalité de la reine. En général vers la fin mars, la surface occupée est de 5 à 6 cadres dont 3 à 4 bien garnie de couvain à tous les stades de développement (œufs, larves, couvain fermé) ; Les abeilles doivent être assez nombreuses pour couvrir tout ce petit monde.
b) Etat sanitaire : bon = RAS par contre les ruches trop faibles pour se développer (ou bourdonneuse) seront, si leur états sanitaire le permet, secouées à quelques mètres des autres ruches. Les abeilles rejoindront alors les ruches avoisinantes. Elles seront en cette période généralement bien tolérées et acceptées. La ruche enlevée, les cadres de miel pourront être utilisés pour les colonies ou les provisions sont un peu juste pour joindre la bonne saison. Tout matériel vidé doit impérativement être nettoyé et désinfecté à la flamme.
c) Au trou de vol vérifier l’apport de pollen frais, la consommation de la ruche va augmenter très rapidement et les besoins en eau, pollens, nectars sont exponentiels en fonction de la surface de couvain.
Mettez à disposition un abreuvoir pour vos abeilles, rempli de mousse ou de petits gravillons pour éviter qu’elles se noient. (Attirer les avec un peu de miel)
Mars est encore propice à la plantation d’arbre et d’arbuste, profitez-en, les abeilles vous le rendront au centuple.
Conseil du mois ; Changer vos plancher, retendez vos fils sur vos cadres et montez vos cires gaufrées, la saison commence le matériel doit être disponible.
Si vous disposer d’espace, dès les premiers beaux jours semer tous les quinze jours des graines de plante mellifère de façon à avoir un étalement de floraisons dans l’entourage de votre rucher.
Dernière modification : 03/01/2009 15:30
Catégorie : -
Page lue 33044 fois