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Mois de mai 2014

 Les travaux du mois
floraison.jpgLa nature dicte, nous venons de le voir, le rythme de développement de nos colonies. Climat et environnement sont les deux facteurs le plus important dans la conduite des ruches.
 
Si pour le premier, nous ne pouvons que subir ses aléas, pour le deuxième nous pouvons intervenir en favorisant l’accès de nos abeilles aux plantes mellifères, par la transhumance, ou encore la mise en place de jachères apicoles.
 
Rappelons que les abeilles ont un rayon d’action de 3 kilomètres. Au de ce périmètre, la récolte devient plus qu’aléatoire. Evidemment, déplacer les ruches, n’est pas toujours de tout repos, mais cela favorise les rentrées de nectars et assure le développement de vos colonies.
 
Le mois de mai est en général le mois ou apparaissent les premières rentrées importantes de nectar (sauf exception pour cette année 2014, particulièrement  exceptionnelle et précoce). Cette source stimulante va donc accélérer le développement des colonies.  Elles vont atteindre leur apogée et cela  requière de l’espace et un suivi plus poussé. N’hésitez pas à leur donner des cadres à construire. Malheureusement, la  tendance à l’essaimage va de paire avec le développement des colonies. Chez l’abeille, l’essaimage est inné ; c’est par ce procédé qu’elle assure sa pérennité.
 
pheromones.jpgLe mécanisme de l’essaimage est complexe et est en général du à une modification hormonale de la colonie. Il y a échange continuel des phéromones royales entre les abeilles et la reine. Tout ce petit monde veut sa part de phéromones. Il y a normalement un équilibre entre abeilles butineuses et abeilles d’intérieures.
 
Si cet équilibre est rompu, cela provoque automatiquement, la fièvre d’essaimage. Cet équilibre est très fragile et bien des paramètres peuvent le modifier.
 
Quelques exemples : le manque d’espace, l’âge de la reine ou plutôt le nombre de cycle de ponte effectué (pour être plus juste), le confinement des abeilles dû au mauvais temps qui engendre un déséquilibre entre abeilles d’intérieures et d’extérieures.
 
Il est clair que maintenir un équilibre hormonal dans les ruches est délicat et malgré toutes les précautions, il faut s’attendre à voir partir quelques essaims.
 
Avoir des ruches qui n’essaiment pas est une utopie, mais avoir des ruches peu essaimeuses est une autre affaire, mais néanmoins plus que souhaitable. Certaine races ont upiege.jpgne tendance plus poussée que d’autre à l’essaimage et dès lors, afin de le limiter, une sélection rigoureuse des abeilles est un premier pas, notamment lors de l’élevage des reines ou lors du suivi constant des ruches.

La blocage de la ponte : pour éviter le déséquilibre abeilles internes/externes, on peut également bloquer la ponte, soit en enfermant la reine dans une cagette pendant 3 jours ou en la bloquant sur une petite surface.
 
Les abeilles continueront à la nourrir et à l’entourer et cela limitera l’expansion du couvain tout en détruisant toute amorce de cellule royale. Vous éviterez ainsi la congestion du nid à couvain qui est une des causes la plus importante, après l’âge de la reine.
 

Date de création : 28/04/2014 19:39
Dernière modification : 02/01/2015 13:13
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