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Mois de novembre 2012

Travaux en novembre
 
Les ruches :
 
Recentrez les lanières de façon à ce qu’elles soient toujours en contact avec le couvain naissant (s’il en reste), sinon disposez-les la ou la grappe se forme. Nettoyez-les par grattage avec une brosse métallique.
 
Vérifiez toutes les semaines, la chute des varroas sur les tiroirs, cela vous donnera des indications très précises sur le taux d’infection (souvent très variable d’une ruche l’autre) et de l’emplacement de la grappe dans la ruche.

Après dix semaines de présence dans les ruches, sortez les lanières début novembre, pour ceux qui les ont introduites le 15 août, fin novembre pour les autres et pour les retardataires, veillez à les maintenir plus longtemps.

15 jours après avoir sortie les lanières, faites un point de comptage des mortalités naturelles des varroas. S’il en tombe plus de 4 par semaine, il est souhaitable de faire un traitement complémentaire.
 
Faites également le tour de vos ruches et vérifiez les dessus de ruches ; elles doivent être étanches à la pluie et les coups de vent (fréquents en cette période) ne doivent pas emporter les couvercles.
 
Ainsi ces derniers peuvent être lestés par une grosse pierre, par exemple. Il est par ailleurs souhaitable, de bien isoler le dessus des ruches pour éviter toute déperdition de chaleur.
 
La grappe va  progressivement se former en fonction des températures locales et plus le froid s’accentuera, plus la grappe se resserrera.
 
A l’inverse, elle augmentera de volume si le temps s’adouci. Les abeilles sont en perpétuel mouvement au sein de la grappe et maintiennent constamment une température entre 20° et 24° (hors couvain). Dès que la température descend en dessous de 20°, elles agitent leurs muscles alaires qui fournissent de la chaleur, mais consomment également du miel.

Au-delà de 12°, nos abeilles iront faire une petite promenade de santé et fureter à droite et à gauche, voir si la voisine garde bien son patrimoine ... Elles se feront un plaisir de piller la ruche voisine, sans aucune retenu, si cette dernière est affaiblie. « La raison du plus fort est toujours la meilleure »...
 
Au rucher :
 
En cette période de pré-hivernage, les travaux se limitent à une surveillance extérieure, mais il ne faudra pas négliger les travaux de préparation à la nouvelle saison et surtout prendre soin des produits de la ruche, résultat d’une année de labeur.

La conservation du miel

Le miel est un produit naturel et mérite toute notre attention pour sa conservation. Le miel n’est pas comme certains vins, à se bonifier avec le temps, mais il se « dégrade » dans le temps.
 
Cette dégradation est lente et dépend d’une part, des conditions de stockage et d’autre part, des caractéristiques de chaque variétés.

La première condition à sa bonne conservation est son taux d’humidité.
 
La seconde, sa température de stockage, la troisième son PH (son acidité).

Un taux d’humidité du miel à 17% est l’idéal pour sa conservation. Au delà de 18%, le risque de fermenter est possible. Sa dégradation sera d’autant plus rapide s’il est stocké dans un milieu ou la température n’est pas contrôlée.
 

Date de création : 02/11/2012 09:41
Dernière modification : 31/12/2012 11:22
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