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Mois de Janvier 2020 (trav)

Le comportement des abeilles en période d’hivernage
L’abeille adapte et modifie sont comportement en fonction des températures extérieur pour assurer sa survie. La formation de la grappe permet  à la colonie de résister au hiver rigoureux sans encombre majeur (a condition quelle ont a leurs disposition de quoi se nourrir et à l’abri de l’humidité), pour mieux comprendre les besoins de l’abeille en hiver, il est important de connaitre son comportement, tant individuel qu’en grappe. 

Abeille seul :

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Au point de vue métabolisme l’abeille est un insecte a sang froid (poïkilothermes) sa température est variable. Elle ajuste toujours la température  de son thorax à 20°, tandis que les animaux à sang chaud (Homéotherme) maintiennent la température  de leurs corps constante, comme l’homme qui en toute  circonstance, conserve la sienne a 37°. Si la température ambiante s’élève celle du corps de l’abeille augmente dans la même proportion jusqu’a une certaine limite. En effet si cette dernière dépasse 40°, celle de sont corps restera en-dessous de façon à vaincre cet excès de chaleur. La température de sont corps excède que rarement les 38°et une mort très rapide survient si celle du milieu atteint les 50°.                                                                  Quand la température ambiante s’abaisse au-dessous de 10°celle du thorax restera  alors beaucoup plus élevée  de façon à survivre à cette variation. A 8° l’abeille tombe dans le coma et  à 6° elle ne peut survivre plus d’une demi-heure.  
Abeille en grappe 

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L’abeille isolée à peut  de chance de survie a nos hivers de l’est de la France. La formation de la grappe est le seul moyen de défense d’une colonie grâce à un microclimat intérieur adéquat. Certain insecte hibernent (métabolisme nul, s’est le cas pour les guêpes, frelons…) pour reprendre  vie qu’au printemps. L’abeille en colonie, au contraire réduit son métabolisme au minimum, mais demeure suffisamment active pour produire  la chaleur nécessaire a sa survit. La formation de la grappe se fait par étape.

Température  supérieur a 20° : comportement de l’abeille seul,  comme il est décrit ci-dessus.                                      

Température de 19° à 14° : Les abeilles forment de petits groupes de 20 à 10 abeilles Température de 14° à 10° :                                                                                        

Les petits groupes se réunissent autour  de la reine pour former la grappe.

Lorsque la grappe est formée il s’établit des isothermes (lignes de même  température) les abeilles en périphérie sont complètement immobiles et leur abdomen est tourné vers l’extérieur de façon à maintenir la température du thorax plus élevée. La température en périphérie est maintenu constante à > 8°, indépendamment de celle autour de la grappe  (sauf si ce degré de chaleur  excède 8°). La déperdition de chaleur ne se fait que par conduction et les abeilles  dans le pourtour forment une couche très dense et isolante évitant ainsi  des mouvements d’air refroidissant. Ainsi la concentration la plus dense d’abeilles se retrouvent a l’isotherme  de 13° et à l’intérieur de l’isotherme de 24°, il ya suffisamment d’espace pour permettre aux abeilles de ventiler et leur muscle  de métaboliser le sucre pour produire de la chaleur. La production de la chaleur  se fait  au centre de la grappe en ajustant la température  au mieux  de celle-ci  de façon à toujours maintenir 8°à la limite extérieur.                                                                                
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La capacité des abeilles à se réchauffer mutuellement et à protéger la reine est exemplaire. Pour cela elles se regroupent, se serrent les unes contre les autres jusqu’à former une sorte de boule que l’on nomme la « grappe »qui évolue en volume en fonction des températures extérieur. En même temps, elles consomment du miel et font vibrer leurs muscles à la manière d’un frisson prolongé. Cela produit de la chaleur qui maintient le centre de la grappe à une température avoisinant  les 30° C. Et par un mouvement de rotation similaire à celui des Manchots empereurs formant la « tortue » sur la banquise pour se défendre du blizzard, les abeilles se trouvent tour à tour l’intérieur puis à l’extérieur de la grappe ayant ainsi la possibilité de se réchauffer et de protéger les autres membres de la colonie. L’abeille adapte sont comportement en fonction des températures extérieur, la grappe évolue en surface en fonction de température extérieure, plus les températures baisse plus la grappe se resserre, inversement quand les températures extérieur remonte la grappe augmente de volume. 
Les température basse ont contraint nos abeilles au confinement. 
Pour ce qui est  de la consommation, elle demeure correcte, avec 1,7 kg en novembre et 1.7Kg en décembre. Là encore, nos hivers se suivent, mais ne ressemble pas. 
L’analyse des langes, fin novembre (journalièrement), a permis de définir s’il fallait faire des traitements complémentaires. Pour ma part, les lanières Apivar ont eut une bonne efficacité, ce qui m’exonère de pratiquer un traitement complèmentaire. En effet, très peu de varroas résiduels sont tombés  journalièrement sur les langes, moins de deux par semaine. 
     

 Bon hivernage 
 

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Date de création : 02/01/2020 23:32
Catégorie : - Les travaux du mois
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